Travail à temps partiel

Cabinet Philippe Karbowiak
Actualité du Mercredi 23 Juillet 2014
Cabinet Philippe Karbowiak
Attention au respect du contingent d'heures complémentaires

 

Un nouvel exemple illustre parfaitement les dangers du non respect du contingent d'heures complémentaires en cas de travail à temps partiel.

En 2002, un exploitant de bar avait embauché une serveuse à temps partiel dont le contrat prévoyait une durée mensuelle du travail de 52 heures.

Mais, compte tenu de la fluctuation saisonnière de l'activité de cette entreprise, cette salariée a été amenée à travailler près de 100 heures durant certains mois de forte affluence, puis à peine une trentaine d'heures lors des périodes plus creuses, tout cela suivant un simple planning affiché dans l'entreprise.

Suite à son licenciement en 2007, cette salariée a demandé la re-qualification de son contrat de travail en contrat à temps plein, et les juges lui ont donné raison.

Il a été admis que ces fortes variations de son temps de travail, appuyées par l'absence de formalisme quant à la communication de toutes ces modifications, contraignaient la salariée à se tenir constamment à la disposition de son employeur.

En définitive, cet employeur a été tenu de verser le différentiel de salaires correspondant à un emploi à temps plein pour près de €. 35.000.

 

Cour de cassation, chambre sociale du 2 avril 2014, n° 12-25047

 



Droits de diffusion et de reproduction réservés © Cabinet Karbowiak - Usage strictement personnel